lundi 13 juillet 2009

OUI AU CODE DE LA FAMILLE

DECLARATION ""POUR"" HAITI

Voici un document dont je suis fier:
Nos rencontres nationales de Pastorale Familiale de l'Eglise Catholique
necessitaient un document de formation et surtout d'INFORMATION ,
BREF ET "Invitant"; le voici :

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DECLARATION :
A la VIe rencontre Mondiale des Familles à Mexico en Janvier 2009, il a été rappelé que « La famille est promotrice et éducatrice des valeurs morales et Chrétiennes ». Pour permettre à la structure familiale de bien remplir sa mission qui est d’intérêt publique, l’Eglise, l’Etat et toutes les autres institutions ont pour devoir de protéger, défendre et promouvoir la Famille.

La situation socio-économique dans laquelle évoluent les familles haïtiennes nous interpelle tous aujourd’hui, car elle est des plus alarmantes, en témoigne les données qui suivent:
· 71% de la population vivent en dessous du seuil de pauvreté qui est de US $2 par personne par jour ;
· plus de 60% de la population n’ont pas accès à l’eau potable· l’électricité est disponible seulement durant quelques heures dans certaines grandes villes du pays ;· une partie importante de la population essaie de survivre grâce à la production de charbon de bois, causant ainsi la désertification du pays avec pour conséquence les inondations entre autre ;
· 25% des enfants en âge d’aller à l’école se retrouvent en dehors du système éducatif ;
· les parents ne sont pas en mesure d’offrir une éducation de qualité à leurs enfants, puisque 92% des écoles sont privées et qu’environ 85% de ces écoles sont de très mauvaise qualité ;
· le pays compte 3.000 enfants de rue dont 70% à 80% crèchent dans les rues de la capitale ;
· 173,000 de nos enfants sont en domesticité, et 2,000 autres sont trafiqués chaque année vers la République Dominicaine.·
. les grossesses précoces se multiplient et sont la cause de nombreux cas d’abandon scolaire ;
· la migration interne et externe entraîne la dislocation des familles ;
· la corruption, le vol, le viol, l’usage de la drogue et de l’alcool, la délinquance juvénile, le kidnapping, le nombre de personnes infectées par le SIDA sont en nette progression.

Voulant profiter de cette situation chaotique, certains secteurs se mobilisent pour faire voter des lois qui sont contraires aux valeurs morales et Chrétiennes. Citons par exemple, l’abrogation des articles 284, 285, 286, 287 du code pénal, éliminant le caractère de délit de l’adultère.

Il y a également le projet de loi sur la paternité et filiation et celui sur le plaçage qui représentent de vraies menaces contre la famille.

Face à ces menaces, nous ne percevons pas une volonté suffisante et agissante, allant dans le sens de la défense et de la protection de la famille qui est le fondement et l’avenir de toute société.Les familles Chrétiennes Catholiques existent en Haïti, mais elles ne s’affirment pas assez. Il est donc nécessaire de travailler pour le réveil des familles Chrétiennes et pour un retour à l’éducation aux valeurs.

Alors nous, familles venant de tous les départements du pays réunies en Commission Nationale dans le diocèse de Hinche du 13 au 15 mars 2009, ayant constaté l’effritement des valeurs morales et Chrétiennes dans notre société en général et dans les familles en particulier, en lien avec la mission permanente de l’Eglise Catholique, mission renforcée et nourrie par la rencontre d’Aparecida, nous déclarons :

1) Que la famille représente l’un des trésors les plus précieux du pays, et que sa promotion et sa protection doivent être la priorité des responsables de notre Eglise, de nos gouvernants et de nos législateurs.

2) Que l’Etat s’acquitte de la responsabilité qui lui est conférée dans la Constitution du pays, à travers les articles 32.1, 32.2 et 32.3, stipulant que « l’Education est une charge de l’Etat et des Collectivités Territoriales et que l’enseignement primaire est gratuit ».

3) Que la famille soit reconnue comme 1ère instance éducatrice des enfants et que l’Etat fasse son devoir de l’aider, de l’encadrer dans cette mission.

4) Que l’enseignement dispensé à l’école reste en continuité avec les valeurs morales enseignées dans les familles.

5) Que les messages, les films et toutes les émissions diffusés dans les medias respectent les valeurs morales et ne soient pas sources de perversion pour nos enfants.

6) Que le code de la famille soit élaboré dans le plus bref délai possible, en concertation avec toutes les institutions garantes de la morale et des valeurs de notre société.

7) Que le Ministère à la Condition Féminine et aux droits de la femme soit transformé en un Ministère de la famille.

Fait à Hinche le 15 mars 2009

mercredi 4 juin 2008

RIEN NE SE FAIT SANS PRÉPARATION, "surtout pas un mariage".

Combien de temps les prêtres étudient-il avant de recevoir le sacrement de l'ordre, au "grand jour" de leur Ordination Sacerdotale ? Car ils sont consacrés "pour la Vie!"
Combien de temps les couples mettent-il de temps pour se préparer au sacrement de mariage, au "grand jour" de leurs noces ? Car ils se marrient "pour la Vie !"

HOMÉLIE POUR UN MARIAGE, Piste # 2.

Avec le commentaire ci-dessous de l'Évangile qui parle du Mariage en St Marc 10, 1-12, vous trouverez de bonnes informations pour une homélie. Elles complètent le document: http://fanmiyo.blogspot.com/2008/06/homlie-pour-un-mariage-pistes-1.html , en abordant, sous un autre aspect, le même texte évangélique.
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1- Jésus, Verbe de Dieu incarné ne nous apprend-t-il pas qu’il est dans le Père et que le Père est en Lui; ou encore qu’il priera le Père de nous investir de l’Esprit de vérité… Ne prie-t-il pas dans le jardin pour que nous soyons un, comme Lui et le Père sont un ? Jésus vient nous rappeler l’analogie première voulue de Dieu : Dieu communion (un et pourtant trine) crée l’homme à son image, à l’image de Dieu, Il le crée (un et pourtant deux… et même trine, car le Seigneur est leur communion).

2- La doctrine de Jésus sur le mariage est celle des origines : « Pas de mariage sans communion : communion des corps, communion des esprits, communion des cœurs ; corps + Esprit + cœur = ‘Bachar’ (hébreu : chair). Lorsque l’on dit que « le Verbe s’est fait chair » cela ne veut pas dire qu’il s’est simplement paré d’un corps humain. Non, cela veut dire qu’il a rejoint toute la condition de « bachar », corps, esprit, cœur. Mais ce « bachar » ne peut vivre que par l’Esprit de Dieu. S’il s’en sépare, tels Adam et Eve, il choisit la mort.

3- Communion des chairs, oui. Mais elle n’est possible et viable que si l’Esprit de Dieu y habite. C’est dans ce sens que Jésus dit : « C’est l’Esprit qui vivifie, la chair ne sert de rien » (Jn 6, 63). L’adultère consiste précisément à répudier l’Esprit au seul profit de la chaire. C’est pourquoi saint Paul écrira aux chrétiens de Corinthe : « ne savez-vous pas que vos corps sont des membres du Christ ? Et j’irai prendre les membres du Christ pour en faire les membres de prostituée ? Certes non ! Ou bien ne savez-vous pas que celui qui s’unit à la prostituée n’est avec elle qu’un seul corps ? Car il est dit : ‘Les deux ne seront qu’une seule chaire’ ; celui qui s’unit au Seigneur, au contraire, n’est avec lui qu’un seul esprit » (1 Cor 7, 15-17).

4- Voilà les principes posés. Pour les vivres, nous avons besoin de l’Esprit de Dieu. Jésus nous dit ailleurs : « Si donc vous qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-Il l’Esprit Saint à ceux qui l’en prient. ».
5- Demandez au Père avant le choix de l’époux ou de l’Épouse ; pendant la décision ; après l’échange des serments.
6- Ainsi le Christ se fera-t-il chair en vous à jamais, en cette communion, à l’image du Dieu un et trine.

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SOURCE :

EPHATA.
2ème Tome,
Éditions Fayard, France - 1989.
pp. 1473-1474.

HOMÉLIE POUR UN MARIAGE / Pistes... # 1.

Avec le commentaire ci-dessous de l'Évangile qui parle du Mariage en St Marc, vous trouverez de bonnes informations pour une homélie. Nous vous recommandons également le site du Père Gustave Miracle ou vous aurez accès à ses homélies quotidiennes "savoureuses" (en fin de cette page); "Ma Parole est douce comme le miel".
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Évangile de Jésus-Christ selon Saint Marc 10,1-9 Homélie
1- Jusqu'ici saint Marc a rapporté les actions et les enseignements du Sauveur dans la Galilée; il va maintenant nous présenter le récit de ce qu'il a fait, enseigné et souffert dans la Judée: d'abord, au delà du Jourdain à l'Orient: «Et Jésus étant parti de ce lieu, se dirigea vers les confins de la Judée», etc. Puis en deçà du Jourdain, à Jéricho, à Béthanie, à Jérusalem. Tout le pays habité par les Juifs, porte le nom général de Judée, nom qui le distingue des nations voisines; mais on donne spécialement le nom de Judée à la partie méridionale de ce pays, pour la distinguer de la Samarie, de la Galilée, de la Décapole, et des autres provinces du même royaume. Jésus-Christ visite la Judée, dont il s'était souvent éloigné à cause de la jalousie des Juifs, parce que c'est là que sa passion devait s'accomplir. Cependant il ne s'avance pas encore jusqu'à Jérusalem, mais il demeure sur les confins, pour utiliser son ministère en faveur du peuple simple et sans malice, tandis que la malveillance des Juifs faisait de Jérusalem un centre de complots criminels. «Et le peuple, dit l'Évangéliste, s'assembla autour de lui», etc.
2- Remarquez comme le peuple et les pharisiens sont animés d'intentions différentes; le peuple s'assemble pour recueillir l'enseignement, et obtenir la guérison de ses malades, comme nous le rapporte saint Matthieu; les pharisiens s'approchent du Sauveur pour le tenter et le perdre. «Les pharisiens s'approchant», etc. Aussi, les pharisiens n'ont garde de s'éloigner de Jésus, dans la crainte que le peuple ne croie en lui, ils l'entourent continuellement, persuadés qu'ils viendront à bout de l'embarrasser et de le confondre par leurs questions. Celle qu'ils lui font en ce moment, cache un double piége. Que le Sauveur réponde qu'il est permis, ou qu'il est défendu à un homme marié de renvoyer sa femme, ils ont à lui opposer un texte de la loi de Moïse, qui le contredit et le condamne. Mais Jésus, qui est la sagesse même, leur fait une réponse qui échappe aux filets dans lesquels ils veulent le faire tomber. A cette question: «Est-il permis ?» Il ne répond pas aussitôt, non, cela n'est pas permis; ce qui aurait amené de l'agitation parmi eux, mais il veut leur opposer d'abord le texte de la loi, afin de les forcer à donner eux-mêmes la réponse qu'il se disposait à leur faire. «Il leur répondit: Que vous a ordonné Moïse? Moïse, disent-ils, a permis à l'homme de renvoyer sa femme, en lui donnant un écrit de répudiation». Ils apportent cette permission donnée par Moïse, ou à cause de la question du Sauveur, ou pour soulever contre lui la colère de la multitude; car les Juifs regardaient ce point comme indifférent, et rien n'était plus ordinaire parmi eux que cette conduite qu'ils croyaient autorisée par la loi.

3- Sur la réponse qu'ils lui font, que Moïse le permettait en donnant un acte de répudiation, Notre-Seigneur leur répond, comme le rapporte saint Matthieu, en leur rappelant la loi donnée par Moïse, où l'on voit l'institution divine de l'union de l'homme et de la femme; et c'est après cette réponse du Sauveur, qu'ils seraient revenus à leur première question, et lui auraient demandé: «Quel est donc le sens de l'autorisation donnée par Moïse».
4- Certes, il était loin d'approuver le divorce, le législateur qui réprimait la fougue d'un esprit trop prompt à désirer la séparation par la sage lenteur que demande la rédaction d'un acte; car chez les Hébreux, les scribes seuls avaient le droit d'écrire l'hébreu. C'était donc devant ces sages interprètes de la loi, à qui il appartenait de dissuader d'une séparation trop peu fondée, que devait se présenter celui à qui la loi ne permettait de renvoyer sa femme qu'en lui donnant un acte de répudiation. Ceux qui pouvaient seuls rédiger cet acte, trouvaient dans la nécessité où on était de recourir à leur ministère, une occasion de donner un conseil utile, et de travailler à rétablir entre l'homme et la femme l'affection et la concorde. Si la haine était si forte, qu'il fut impossible de l'éteindre ou de l'apaiser, l'acte était rédigé, la loi jugeant que la séparation était devenue nécessaire, puisque la haine avait atteint un degré qui ne permettait pas aux conseils de la sagesse de rappeler les époux aux sentiments d'affection qu'ils se doivent mutuellement. Voilà pourquoi le Sauveur répond: «C'est à cause de la dureté de votre coeur que Moïse a fait cette ordonnance». Quelle dureté, en effet, que celle qui ne se laissait ni vaincre ni adoucir, soit par les difficultés de cet acte, soit par les conseils des hommes justes et sages, qui cherchaient à faire renaître ou à réveiller dans ce coeur l'affection conjugale? Aussi, ces paroles: «A cause de la dureté de votre coeur», signifient, qu'une âme libre de toute colère et de désirs mauvais, serait capable de supporter la femme la plus méchante; mais si ces passions viennent à se développer et à exercer leur empire dans l'âme, elles deviendront le germe d'une infinité de maux, qui rendront souverainement odieux tout rapport entre les époux. Cette réponse justifie Moïse, qui leur avait donné cette loi et retourne contre eux l'accusation qu'ils semblaient porter contre lui. Mais comme l'explication que le Sauveur venait de donner, pouvait leur paraître sévère, il ramène leur attention sur la loi qui fut donnée dès l'origine. «Au commencement que le monde fut créé, Dieu forma un homme et une femme». Il ne dit pas un seul homme et plusieurs femmes, ce qui était le but et la fin du divorce, mais «un seul homme et une seule femme», pour exprimer l'unité du lien conjugal. Si l'intention de Dieu eût été que l'homme put renvoyer sa femme pour en épouser une autre, il aurait créé plusieurs femmes en même temps qu'un seul homme. Mais au contraire, non-seulement Dieu unit l'homme à une seule femme, mais il veut que, pour s'attacher plus complètement à elle, il abandonne même les auteurs de ses jours: «L'homme abandonnera son père et sa mère, dit Dieu par la bouche d'Adam, et il s'attachera à son épouse»; cette expression, «il s'attachera», indique assez nettement l'indissolubilité du mariage. Il faut dire la même chose de l'expression suivante, «il s'attachera à son épouse» et non à ses épouses.

5- «Et ils seront deux dans une seule chair», c'est-à-dire, que, sortis d'une même racine, ils ne feront qu'un même corps. «C'est pourquoi ils ne sont plus deux, mais une seule chair». La gloire et le bonheur du mariage est de faire de deux personnes une même chair; et l'union de l'esprit avec un corps chaste, produit l'unité de l'esprit.
6- Notre-Seigneur tire enfin de ce qu'il vient de dire cette redoutable conclusion. Il ne dit pas seulement :«Ne séparez pas», mais «que l'homme ne sépare pas ce que Dieu a uni».
7- Les Juifs, en usant de la faculté du divorce, prétendaient s'appuyer sur l'autorisation donnée par Moïse; et le Sauveur leur démontre que, d'après les livres de Moïse, l'homme ne doit point se séparer de sa femme. C'est ainsi que nous aussi, chrétiens, nous apprenons par le témoignage de Jésus-Christ lui-même, que c'est Dieu qui a créé et uni l'homme et la femme. Il n'appartient donc pas à l'homme de séparer l'homme de la femme; c'est le droit de Dieu seul, qui les avait unis lui-même, en ne faisant de l'homme et de la femme qu'une seule chair. Quand l'homme abandonne sa première femme, par le seul désir d'en épouser une autre, c'est lui-même qui fait la séparation; mais c'est Dieu qui en est l'auteur, lorsque cette séparation n'a pour motif que le désir de mieux servir le Seigneur, en ayant une femme comme n'en ayant pas. Si c'est un crime de séparer les deux créatures que Dieu lui-même a unies, c'en est un beaucoup plus grand de chercher à séparer l'Eglise de Jésus-Christ, à qui Dieu l'a unie.
8- La réponse de Jésus-Christ aux pharisiens n'a pas résolu complètement les doutes des disciples, aussi l'interrogent-ils à leur tour: «Ses disciples l'interrogèrent encore dans la maison sur le même objet». - S. Jér. L'Évangéliste dit que les Apôtres l'interrogèrent une seconde fois, parce que leur question n'est que la répétition de celle des pharisiens, et qu'elle a pour objet l'état du mariage. Et cette répétition n'est pas inutile; car la réponse que renouvelle le Verbe, loin de produire l'ennui, est un nouveau stimulant pour la faim et la soif. «Ceux qui me mangent, auront encore faim, et ceux qui ne boivent auront encore soif» (Qo 24). Quand une âme a une fois goûté les enseignements de la sagesse, plus doux que le miel, son amour fait qu'elle y trouve une saveur délicieuse. Aussi le Sauveur s'empresse-t-il de renouveler l'instruction qu'il vient de donner: «Quiconque renvoie sa femme pour en épouser une autre, commet un adultère à son égard». Habiter avec une femme qui n'est pas la sienne, voilà ce que le Sauveur appelle un adultère; cette seconde femme ne peut être la sienne après qu'il a abandonné la première; il commet donc le crime d'adultère avec elle, c'est-à-dire, avec la seconde; il en est de même de la femme à l'égard de son mari. Et si la femme se sépare de son mari et en épouse un autre, elle devient adultère. Séparée de son mari, elle ne peut donner ce nom à un autre homme, auquel elle s'unit. La loi avait défendu l'adultère public, mais le Sauveur proclame que tout adultère, ne fût-il ni public, ni connu d'un grand nombre de personnes, est contraire à la loi naturelle.
9- Saint Matthieu est plus explicite encore: «Quiconque abandonnera sa femme, hors le cas de fornication». La séparation ne peut donc avoir lieu que pour deux causes; la fornication, c'est la raison charnelle, ou la crainte de Dieu, c'est le motif spirituel qui en a déterminé un grand nombre à une séparation mutuelle. Mais aucun motif approuvé de Dieu ne peut autoriser un homme à s'unir à une autre femme, tant que vit la première.

10- Prions pour les pères de famille. Qu'ils éloignent de la colère et des désirs malsains. Que le Seigneur leur donne de vivre avec prudence, sans parti-pris, rempli de tempérance et force face a l'adversité.
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SOURCE:
Jean Gustave Miracle,
PrêtrePROPÉDEUTIQUE SPIRITUELLE
11, Rte de Jacquet, Delmas 95
B.P. 538, Port-au-Prince, HAÏTI -
HT 6110(509) 2-257-3679 / 3-446-6565

samedi 31 mai 2008

CONDITIONS POUR LA MISSION.

LE JOUR DE LA PENTECÔTE 2008, LES ÉVÊQUES NOUS ONT ENVOYÉS EN MISSION...
Quelles sont les conditions pirmordiales de réussite de cette mission ?
Monseigneur Frantz Colimon, smm, à écrit le texte suivant, certain que la mission ne pourra réussir sans être vécue dans la pauvreté. Voici ses mots que nous sommes heureux de livrer à votre méditation.
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D + S
M
La pauvreté rend libre pour la mission Lc 9, 58, d’autant plus que c’est aux pauvres qu’est destinée la Bonne Nouvelle du Salut, Lc 4, 18.
Il faut aller aux pauvres pauvrement. 2 Cor 8, 9 ; Ph 2, 6-7.
La première des Béatitudes est celle de la pauvreté.
L’Esprit Saint est l’artisan de la mission. Les structures mises en place ne sont que de simples moyens adjacents. Si l’état d’esprit fondamental manque, on est un corps sans âme.
L’abandon à la Divine Providence est indispensable au succès de la mission. Ce n’est pas une œuvre humaine qui est en jeu, c’est une entreprise divine dont l’homme n’est qu’un pauvre instrument.
A chaque jour suffit sa peine, Mt 6, 25-34. Il faut donner sans calcul, R 12, 8.
Le Seigneur prends soin de son missionnaire, Ac 16, 15; Lc 8, 3.
La pauvreté est dépendance.
Par le fait même elle maintient dans l’HUMILITÉ, cette précieuse vertu que Sainte Bernadette ne cessait de demander à Notre Dame dans sa prière appelée le « Magnificat de Bernadette ».
Notre Dame, Missionnaire, part en hâte chez sa cousine Ste Elizabeth dans les montagnes de Juda, Lc 1, 39; Is 40, 9, au souffle de l’Esprit Saint, Lc 1, 35; Is 40, 7. Elle transmet l’Esprit Saint qu’elle a reçu, Lc 1, 40.15.

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Document :
Neuvaine 1992
à Notre Dame de Lourdes
3-11 février

PRIÈRE
« Lourdes, terre des pauvres » : A la suite de Bernadette, nous nous adressons à Marie avec confiance et humilité, en prolongeant cette prière appelée « le Magnificat de Bernadette ».

« O Marie, tendre Mère, vous vous êtes abaissée jusqu’à terre pour apparaître à une faible enfant et lui communiquer certaines choses, malgré sa grande indignité… Vous, la reine du ciel et de la terre, avez bien voulu vous servir de ce qu’il y avait de plus faible selon le monde. O Marie, donnez à celle qui ose se dire votre enfant cette précieuse vertu d’HUMILITÉ. Faites, o tendre Mère, que votre enfant vous imite en tout et pour tout, en un mot, que je sois une enfant selon votre cœur et celui de votre cher Fils ». (Prière de Ste Bernadette).
Notre Dame de Lourdes, pleine de bonté et de miséricorde pour les petits et pour les pauvres, apprenez nous à entendre le cri des malheureux et l’appel des pauvres, pour chanter avec vous, nous aussi, notre Magnificat.

Notre Dame de Lourdes, priez pour nous.
Sainte Bernadette, priez pour nous.

Pratiques de la Neuvaine.

Chaque jour, une dizaine de chapelet et trois fois les invocations : « Notre Dame de Lourdes, priez pour nous. Sainte Bernadette priez pour nous ». Ensuite la prière ci-dessus. Messe et communion, de préférence le 11 février.
Cette prière sera dite aussi le 15 août à Lourdes, dans le cadre du pèlerinage national (11-16 août 1992)

ASSOCIATION NOTRE-DAME DE SALUT
10, rue François 1er – 75008 PARIS
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La mission concerne toute la mission de l'Église. Elle nous concerne donc aussi en tant que :
FAMILLE,
ÉGLISE DOMESTIQUE,
SANCTUAIRE DE LA VIE !

mercredi 7 mai 2008

UNE MARCHE NATIONALE POUR LA VIE...

RESPECTER
LE DROIT À LA VIE:
PREMIER PAS
VERS UN NÉCESSAIRE
RENOUVEAU CULTUREL !

Message à l’occasion de la Marche nationale pour la vie Ottawa - 8 mai 2008Dans un message intitulé « Le droit de naître : une question de justice », l’Organisme catholique pour la vie et la famille (OCVF) appelait, l’année dernière, le Canada à étendre enfin aux enfants canadiens à naître les protections prévues par la Charte canadienne des droits et libertés.
Cette année, à l’occasion de la Marche nationale pour la vie, l’OCVF invite les Canadiennes et les Canadiens qui croient au respect de la vie humaine à marcher pour appuyer le premier de tous les droits humains : le droit à la vie – droit reconnu par la Déclaration universelle des droits de l’homme, dont on célèbre le 60e anniversaire en 2008. À ce sujet, notre pays a besoin non seulement d’une réforme législative, mais d’un grand renouveau culturel inspiré par une prise de conscience nouvelle de la valeur et de la dignité de chaque vie humaine, depuis la conception jusqu’à la mort naturelle.
Un très grand nombre de personnes sont étonnées d’apprendre qu’aujourd’hui encore le premier des droits humains, le droit à la vie, n’est pas protégé dans notre pays pendant les neuf mois que dure une grossesse. Les sondages démontrent que les deux tiers des citoyens canadiens seraient favorables au moins à certaines restrictions concernant l’avortement 1; et pourtant, trop de grossesses continuent chez nous de se terminer par un avortement. Au Canada, pour chaque trois naissances vivantes, un humain embryonnaire est éliminé par avortement. Et on sait que 90% des avortements sont réalisés pour des motifs non thérapeutiques 2.
La vie est le premier et le plus grand de tous les dons humains. Miracle de la création, elle est au fondement de tous les autres droits. Sans la vie, il n’existe pas de droits ; et quand jaillit la vie humaine, sa dignité et sa valeur inhérentes exigent un respect inconditionnel. C’est au respect manifesté pour la vie, surtout des plus faibles, que se mesure le respect que nous portons à tous les autres droits humains. Comment s’étonner du manque de respect pour les autres droits lorsque le premier, le droit à la vie, n’est pas protégé ?
ASSOIFFÉS DE VÉRITÉ
Le renouveau culturel désiré consisterait aussi à approfondir la raison d’être et la signification de la sexualité humaine. Maintenant plus que jamais les jeunes ont besoin d’entendre une parole de vérité sur l’être humain. Nombre d’entre eux manifestent leur désespoir et leur désillusion face à une culture qui promeut la banalisation de la sexualité et donc de l’être humain. Beaucoup ont fait l’expérience de la dépendance à la pornographie et des autres pièges d’une culture qui rabaisse l’être humain au niveau d’objet. Beaucoup ont connu la souffrance qui accompagne la fin d’une relation préconjugale, les conséquences d’une maladie transmise sexuellement ou l’échec de la contraception qui les a conduits à l’avortement. Beaucoup vivent dans le secret la douleur du syndrome post-avortement. Et un grand nombre se doute que leur sexualité possède certainement une raison d’être plus grande que le seul plaisir passager.
Les jeunes ont soif de savoir qu’ils ont été créés pour un amour permanent, exclusif, fidèle et ouvert à la vie : un amour dont la pleine expression ne peut exister que dans le mariage entre un homme et une femme. Ils veulent connaître la vérité sur la contraception, qui a entraîné tant d’effets contraires à ceux qui étaient attendus. Pourquoi la promesse de libération sexuelle s’est-elle transformée en déshumanisation des femmes, trop souvent traitées comme objets de gratification sexuelle. Des adolescentes et des adolescents canadiens, des jeunes adultes aussi, veulent s’entendre dire que leur masculinité et leur féminité ne sont pas interchangeables et ne sont pas non plus l’effet du hasard ; mais que l’homme et la femme sont faits pour se compléter mutuellement – physiquement, psychologiquement et spirituellement – et qu’ils sont appelés à une union durable et heureuse qu’il vaut la peine de préparer dans la chasteté.
LA VOCATION PARENTALE
Comme société, il nous faut redécouvrir aussi la grandeur de la vocation parentale. Les jeunes femmes ont besoin de se faire dire que la maternité est un appel d’une immense importance, tout aussi valable qu’une carrière professionnelle, et que la décision de reporter ou de troquer une carrière pour la maternité est une option acceptable. Elles veulent être rassurées : choisir d’être épouse et mère n’a rien d’anti-femme ou d’anti-progrès. C’est plutôt un choix profondément épanouissant qui célèbre leur identité et leur nature féminine unique. Le marché du travail doit donc lui aussi relever le défi de s’adapter aux besoins de la vie parentale et familiale.
Les jeunes hommes aussi ont besoin de découvrir que la paternité est un appel important et une responsabilité très gratifiante. Qu’un père n’est pas un parent superflu ou remplaçable. D’innombrables études ont confirmé le rôle crucial du père dans le développement d’un enfant. Quand un nouvel être humain a été conçu, le père est appelé à l’un des projets les plus honorables, les plus essentiels et les plus passionnants de sa vie.
Développons chez les jeunes, qui seront les leaders de demain, la force intérieure qui les transformera en témoins de la vérité sur la dignité humaine et sur le caractère unique de la personne humaine. Soyons les promoteurs d’un renouveau culturel qui permettra de se réapproprier la grandeur et le sens de la sexualité, de la fécondité et du mariage. Nous retrouverons ainsi le respect qui est dû à toute vie humaine depuis la conception jusqu’à la mort naturelle.
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Ce texte est publié par :
OCVF/COLF:
Organisme Catholique pour la Vie et la Famille;
au Canada"
dont voici le lien:

jeudi 24 avril 2008

APARECIDA. DISCIPLE ET MISSIONNAIRE, EN FAMILLE.

FAMILLE, PERSONNES ET VIE

431. Nous ne pouvons nous arrêter ici à analyser toutes les questions qui intègrent l’activité pastorale de l’Église, ni nous ne pouvons proposer des projets achevés ou des lignes d’action exhaustives. Nous nous arrêterons, seulement, à mentionner quelques questions qui ont atteint une importance particulière, ces derniers temps, pour que dans l’avenir, les Conférences Episcopales et les autres organismes locaux avancent dans des propositions plus importantes, plus concrètes et plus adaptées aux nécessités de leur propre territoire.

9.1 Le mariage et la famille

432. La famille est un des trésors les plus importants des peuples latino-américains et caribéens, et c’est un patrimoine de l’humanité entière. Dans nos pays, une part importante de la population est victime de difficiles conditions de vie qui menacent directement l’institution familiale. En tant que disciples et missionnaires de Jésus-Christ, nous sommes appelés à travailler pour que cette situation soit transformée et que la famille assume sa réalité et sa mission dans le cadre de la société et de l’Église.

433. La famille chrétienne est basée sur le sacrement du mariage entre un homme et une femme, signe de l’amour de Dieu pour l’humanité et du don du Christ pour son épouse, l’Église. Depuis cette alliance d’amour, se réalisent la paternité et la maternité, la filiation et la fraternité, et l’engagement des deux pour une société meilleure.

434. Nous croyons que « la famille est à l’image de Dieu qui dans son mystère le plus intime n’est pas une solitude, mais une famille ». Dans la communion d’amour des trois Personnes divines, nos familles ont leur origine, leur modèle parfait, leur motivation la plus belle et leur destin ultime.

435. Vu que la famille est la valeur la plus chère à nos peuples, nous croyons qu’ il faut s’en préoccuper comme de l’un des axes transversaux de toute l’action évangélisatrice de l’Église. Dans chaque diocèse, il est nécessaire qu’il y ait une pastorale familiale « intense et vigoureuse », pour proclamer l’évangile de la famille, promouvoir la culture de la vie et travailler pour que les droits des familles soient reconnus et respectés.

436. Nous espérons que les législateurs, les gouvernants et les professionnels de la santé, conscients de la dignité de la vie humaine et de l’enracinement de la famille dans nos peuples, la défendent et la protègent contre les crimes abominables de l’avortement et de l’euthanasie ; c’est leur responsabilité. Pour cela, devant des lois et des dispositions gouvernementales qui sont injustes à la lumière de la foi et de la raison, on doit favoriser l’objection de conscience. Nous devons nous tenir à la « cohérence eucharistique », c’est à dire, être conscients que l’on ne peut pas recevoir la communion sacrée et au même moment, agir en actes et en paroles contre les commandements, en particulier quand on soutient l’avortement, l’euthanasie et d’autres délits graves contre la vie et la famille. Cette responsabilité pèse de manière particulière sur les législateurs, les gouvernants et les professionnels de la santé.

437. Pour soutenir et appuyer la famille, la pastorale familiale peut impulser entre autres, les actions suivantes :

a) Engager d’une manière intégrale et organique les autres pastorales, les mouvements et les associations matrimoniales et familiales en faveur des familles.
b) Appuyer des projets qui fassent en sorte que les familles soient évangélisées, et évangélisatrices.
c) Renouveler la préparation, éloignée et proche, pour le sacrement du mariage et la vie familiale avec des itinéraires pédagogiques de foi.
d) Promouvoir, en dialogue avec les gouvernements et la société, des politiques et des lois en faveur de la vie, du mariage et de la famille.
e) Appuyer et promouvoir l’éducation intégrale des membres de la famille, spécialement de ceux qui sont dans des situations difficiles, en incluant la dimension de l’amour et de la sexualité.
f) Appuyer des centres paroissiaux et diocésains avec une pastorale de soutien intégral à la famille, spécialement en faveur des personnes qui sont dans des situations difficiles : les mères adolescentes et célibataires, les veufs et les veufs, les personnes du troisième âge, les enfants abandonnés, etc.
g) Établir des programmes de formation, de soutien et d’accompagnement pour la paternité et la maternité responsables.
h) Étudier les causes des crises familiales
pour les affronter dans toutes leurs dimensions.
i) Continuer à offrir une formation permanente, doctrinale et pédagogique pour les agents de la pastorale familiale.
j) Accompagner avec soin, prudence et amour solidaire, en suivant les orientations du magistère, les couples qui vivent en situation irrégulière, en tenant présent à l’esprit que les divorcés remariés n’ont pas le droit de communier. Il faut des médiations pour que le message du salut arrive à tous. Il est urgent d’appuyer des actions ecclésiales, avec un travail interdisciplinaire de théologie et des sciences humaines qui illumine la pastorale et la préparation d’agents spécialisés pour l’accompagnement de ces frères.
k) Devant les demandes de nullité de mariage, il faut faire en sorte que les tribunaux ecclésiastiques soient accessibles et aient une action correcte et rapide.
l) Aider à créer des possibilités pour que les enfants, garçons et filles, orphelins et abandonnés, arrivent, grâce à la charité chrétienne, à des conditions d’accueil et d’adoption et puissent vivre en famille.
m) Organiser des maisons d’accueil et un accompagnement spécifique pour s’occuper avec affection et solidarité des petites filles et adolescentes enceintes, des mères « célibataires », des familles monoparentales.
n) Avoir présent que la Parole de Dieu, tant dans l’Ancien que dans le Nouveau Testament, nous demande un soin particulier envers les veuves. Chercher la manière pour qu’elles reçoivent une pastorale qui les aide à affronter cette situation, souvent de découragement et de solitude.

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SOURCE :
Ve CONFÉRENCE GÉNÉRALEDE L’ÉPISCOPAT LATINOAMÉRICAIN
ET DES CARAÏBES
Disciples et missionnaires de Jésus-Christ
pour que nos peuples aient la vie en Lui.

« Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 16,4)

DOCUMENT FINAL
Aparecida, 13-31 mai 2007